C'était un homme qui avait toujours eu une santé un peu fragile et à 54 ans, il a découvert qu'il été atteint de la tuberculose et qu'il n'en avait plus pour très longtemps.
Un jour, il a annoncé à ses proches qu'il aimerait prêcher encore une dernière fois devant son assemblée, même s'il était très affaibli par sa maladie. Et inspiré par le récit des disciples sur le chemin d'Emmaüs, le soir-même il a écrit ce poème dont il a remis les paroles à ses proches,
Reste
avec moi ! C’est l’heure où le jour baisse.
L’ombre
grandit … Seigneur attarde-Toi.
Tous
les appuis manquent à ma faiblesse.
Force
du faible, ô Christ reste avec moi.
Heure
après heure, il me faut ta présence :
Le
tentateur ne redoute que Toi ;
Qui donc prendrait contre lui ma défense?
Dans l'ombre ou la clarté, reste avec moi.
Je
ne crains rien quand ton me protège ;
Mes
pleurs n’ont plus d’amertume et l’effroi
Mort
où est ta victoire, où est ton aiguillon ?
Je
serai vainqueur, si tu restes avec moi !
Montre
ta croix, à ma vue expirante,
Et
que ton ciel s’illumine à ma foi !
L’ombre
s’enfuit, voici l’aube éclatante ! …
Dans
la vie et la mort, reste avec moi !
Sachant qu'il était près de la mort, la seule chose qui comptait réellement pour lui était la présence de son Dieu. Cette répétition à toutes les fins de phrase de ces mots "reste avec moi" sont pour moi comme un appel à la présence personnelle de Dieu à chaque instant et à chaque étape de la vie.
C'est la seule chose dont nous avons besoin pour être "vainqueur" en toutes circonstances, dans "l'ombre ou la clarté" et dans "la vie et la mort".
" Reste avec nous, car le soir approche, le jour est sur son déclin. Et il entra, pour rester avec eux."
(Luc 24:29)
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